Sur Le Chemin De St JacquesSur Le Chemin De St Jacques
©Sur Le Chemin De St Jacques | Lot Tourisme Gil Giuglio
Une expérience humaine intense

Cheminer sur les voies de Saint-Jacques-de-Compostelle

Terres parcourues par les pèlerins depuis la nuit des temps, les chemins de Saint-Jacques sillonnent les paysages du Grand-Figeac. La voie du Puy ou via Podiensis, la voie mythique pour rejoindre le sanctuaire espagnol depuis Le Puy-en-Velay, traverse des paysages sauvages tels que les plateaux de l’Aubrac pour rejoindre peu à peu Figeac et les couleurs dorées des Causses du Quercy. Avant et après la cité médiévale, deux sections de sentier du GR®65 sont inscrites au Patrimoine mondial de l’Unesco. Depuis Figeac, la voie de Rocamadour, le GR®6 s’envole vers les paysages du Ségala, du Limargue et des causses en direction de la cité religieuse tandis qu’à Béduer, la voie du Célé, le GR®651 s’échappe vers la sauvage vallée du Célé. En version classique ou variantes, les chemins jacquaires ont chacun leurs particularités, leurs monuments et paysages. Partons pour cette expérience humaine intense !

 

La voie du Puy

LE GR®65

Si le pèlerinage de Compostelle remonte au Moyen Âge, l’actuel GR®65 est bien plus récent. Aménagé en 1972 par la Fédération Française de la Randonnée Pédestre, il est itinéraire le plus fréquenté et le mieux équipé en hébergements. Il relie, pour sa partie française, Le Puy-en-Velay  dans la Haute-Loire, à Saint-Jean-Pied-de-Port dans les Pyrénées-Atlantiques, sur environ 755 kilomètres de chemins de grande randonnée, en traversant le Lot du nord au sud. La via Podiensis s’élance pourtant de bien plus haut. C’est de Genève qu’il faudra partir pour rejoindre ensuite Roncevaux au terme de 1120 kilomètres.

Notre carnet de pèlerin en main, enfilons notre sac à dos et partons sur cet itinéraire de légende. Des derniers monts verdoyants de l’Aveyron à la pierre dorée de la vallée du Lot, le parcours nous emmène d’étape en étape, fouler notamment deux sections de sentiers classés au Patrimoine mondial de l’Unesco et découvrir des villes et villages au caractère singulier : Figeac, Faycelles, Cajarc.

La voie de Rocamadour

Le GR®6

Au Moyen Âge, Rocamadour était un haut lieu de pèlerinage. De nombreux pèlerins s’y rendaient de toute la France pour vénérer Notre-Dame de Rocamadour, à qui plusieurs miracles sont attribués.

Long de 1 360 kilomètres, le GR®6 s’étend de Saint-Paul-sur-Ubaye à Arcachon. Il entre dans le Lot à Figeac par la voie du Puy, le GR®65.  Au départ de Figeac, la voie de Rocamadour permet d’accéder à la cité religieuse en deux à trois jours de marche. Depuis le sanctuaire, deux possibilités s’offrent à nous :  poursuivre sur le GR6 en direction de Sarlat ou rejoindre le GR65 à Cahors en empruntant les GR®46 et GR®36.

Après avoir déambulé dans les ruelles médiévales de Figeac, empruntons cet itinéraire. En chemin, on se laisse éblouir par la splendeur du fort médiéval deCardaillac avec ses tours majestueuses, village classé parmi Les Plus Beaux Villages de France. À Lacapelle-Marival, on tombe sous le charme de la cité avec son château majestueux. On rejoint ensuite le causse de Gramat pour atteindre l’Hospitalet, belvédère impressionnant sur le canyon de l’Alzou. De là, on découvre Rocamadour, ce lieu mythique resté à travers les siècles symbole de foi et d’espérance.

La voie du Célé

Le GR®651

Partons pour un itinéraire paisible, sauvage et préservé, le long de la vallée du Célé. Ce chemin alternatif à la voie du Puy, s’étend sur près de 120 km entre Figeac et Cahors. Après avoir fait tamponner notre crédencial  à l’accueil de l’Office de Tourisme de Figeac, on emprunte le GR®65 sur 10 km avant de bifurquer sur le GR®651 au lieu-dit, le Mas de la Croix à Béduer. La voie du Célé est un sublime mélange de nature, reliefs et patrimoine. Le sentier longe tantôt la rivière, grimpe sur la falaise, emprunte de minuscules sentes au milieu de végétation de buis, de chênes, et traverse des villages au charme discret : Corn, Espagnac-Sainte-Eulalie et son prieuré, Marcilhac-sur-Célé et son abbaye bénédictine, Sauliac-sur-Célé. Vous découvrirez même le village préféré des français,  Saint-Cirq-Lapopie, qui épouse le promontoire rocheux de la vallée du Lot, après avoir longé le célèbre chemin de halage à Bouziès.

Nos conseils pour

vivre pleinement cette expérience

Quand partir ?

Il est intéressant de partir au printemps ou en fin d’été, début d’automne, le temps est plus frais, les paysages sont éblouissants de belles couleurs, les odeurs sont incroyablement envoûtantes, les chemins et les hébergements plus « libres »… À vous de choisir la saison qui vous séduit le plus !

Je me documente

Pour vivre au mieux l’expérience Compostelle, pensez à bien préparer votre itinéraire. Les Offices de Tourisme sont là pour vous renseigner au mieux ainsi que l’Agence Française des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, véritable mine d’informations. Munissez-vous des topo-guides :  Miam Miam Dodo, Fédération Française de Randonnée Pédestre.

Le balisage est mon ami

Lorsqu’un chemin emprunte un GR®, le balisage est représenté par un marquage rouge et blanc. En cas de changement de direction ou de mauvaise direction, le marquage s’adapte et prend la forme d’une flèche ou d’une croix. La plupart des itinéraires jacquaires français utilisent cette signalétique. Des panneaux en bois indiquent également les GR, les alternatives. Pensez à  respecter les sentiers sur lesquels vous marchez, mais également les œuvres, animaux et plantes que vous allez croiser tout au long du chemin.

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Le topo-Guide de Saint-Jacques

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