Capdenac-Gare sous les nuages en vallée du Lot.Capdenac-Gare sous les nuages en vallée du Lot.
©OTGF - L.BERTON
Un moment uniqueune rencontre, un partage

Entratz, visitez avec l’habitant

Vous êtes de passage, en vacances, avec l’envie de vous installer ici ou bien habitants depuis longtemps. Vous aimez partager, rencontrer, découvrir. Soyez curieux et entrez, différents locaux vous ouvrent leurs portes pour vous embarquer au coeur de leurs savoir-faire. Un moment hors du temps où la seule chose que l’on gagne, c’est une rencontre humaine et sincère. Agriculteur, vigneron, passionné(e)s de patrimoine, de faune et flore, ils vous attendent pour vous donner une vision authentique de notre belle destination ! Ce projet est développé en partenariat avec Derrière le Hublot. Pour prendre rendez-vous avec un Entratz, contactez-nous !

Rose-Marie Rustan

« La Falaise fait partie de mon histoire. »

L’horizon en premier, avec la vue incroyable sur le village de Faycelles. « Au bout du rocher, je m’y réfugiais souvent pour faire mes devoirs. Ici, j’étais tranquille ». En second, on découvre le patrimoine, les murets en pierres sèches, les caselles puis l’église qui domine. On continue en descendant sur le chemin bucolique, sous la falaise. Une fois arrivé(e) dans la dense végétation, au milieu des fougères, Rose-Marie vous parlera avec passion, des plantes : celles qui sont comestibles, celles utiles au potager. Elle évoquera aussi l’eau, cette ressource précieuse qui suit la falaise. « Ma visite est en relief, on découvre avec ces paysages, la vie de ce lieu ». Chaque balade est d’une grande richesse pour Rose-Marie, une rencontre, un moment fort d’échange et de partage. Et si vous avez de la chance, vous aurez peut-être l’honneur de goûter un de ses délicieux gâteaux !

Michel Delbos

« Le nom des rues raconte l’histoire d’une ville ! »

Passionné de patrimoine, Michel vous emmène dans sa visite atypique de Capdenac-Gare, « Je suis né ici, j’ai travaillé ici, je suis bien inscrit dans le paysage local ». Sa visite se fera en hauteur, à Capdenac-Le-Haut : « depuis le point de vue, le damier de rues liées au monde politique Capdenacois se révèle ». Il aura plaisir à vous raconter l’histoire de la ville, son développement, ses particularités. Pour Michel, c’est une façon de « transmettre une tradition familiale » liée à son enfance : « le dimanche, on faisait une balade de Capdenac-Gare à Capdenac-Le-Haut, tout part de là ». Un moment pour tous les curieux qui veulent en savoir plus sur la ville, avec, un petit plus : la vue incroyable sur la vallée du Lot !

Antoine Baehr

« Un contact avec la terre, le sol, la nature du Limargue. »

Après avoir voyagé autour du monde, Antoine, ingénieur agronome de formation, a fait le choix de revenir sur son lieu de naissance.  Passionné par l’aquaculture, la relation entre l’homme et l’eau, la biologie du sol, il a choisi de se lancer dans la vigne en 2015. « L’eau et le vin fonctionnent ensemble, les cultures ont besoin d’eau, tout est lié ». Antoine vous présentera ses 2500 pieds de vignes bio, plantés en famille. « Je ne savais rien du vin, j’ai tout appris, d’abord dans une ferme expérimentale puis, en autonomie, sur mes plants de vignes ». Et si vous en avez envie, il vous partagera peut-être une de ses autres passions : la construction des murets en pierres sèches du Causse. Arrêtez-vous et prenez le temps de le rencontrer pour découvrir sa vision de la culture de la vigne, sa passion pour l’eau, le travail de la terre et son respect de la nature dans sa globalité.

Christophe Pélaprat

«  L’art caché au milieu des champs. »

Cette visite vous emmène au cœur de deux parcours intimement liés : le paysage et ses reliefs, le paysage et son« patrimoine paysan ». Christophe vous fera traverser des « rideaux d’arbres », où les « grands chênes » dominent, pour apercevoir ensuite des points de vue remarquables qui révèlent la diversité des paysages entre Causses, Limargue et Ségala. En vous retournant, il vous montrera une gariotte, des caselles, un puits, une fontaine« Chaque construction est une œuvre d’art ». Christophe est émerveillé devant la culture architecturale réalisée au 19e siècle : « Le folklore ici, c’est l’architecture ! ». Sensible à la protection des trésors qui nous entourent, naturels ou construits par l’homme, Christophe sera un interprète du territoire, avec une envie sincère de partager ce patrimoine caché, à tous les curieux de passage ou habitants.

Jean Laporte

« La châtaigne, c’est une vraie partie de ma vie. »

Un sourire immense et contagieux en arrivant, Jean vous attend pour vous raconter son histoire avec la châtaigne. Né dans une famille d’agriculteurs, il explique l’épopée de ce fruit, longtemps essentiel au Ségala. Un temps abandonnée, c’est en 1976 que Jean et son père plantent des châtaigniers pour faire revivre cette activité, « et après, c’était parti !». Jean a toujours eu une sensibilité à la nature, aux arbres. Il vous racontera avec plaisir toutes les péripéties de cette culture atypique. Véritable passionné de la châtaigne, il a envie de vous transmettre, de vous partager, un bout de sa vie. Une visite authentique qui vous transportera au cœur du Ségala.

Jacques Thébaud

« Là où la nature a repris ses droits. »

Jacques connaît tout de ce lieu. Arrivé il y a 40 ans, c’est en 1995 qu’il fit partie des créateurs de l’association « Du côté de Puy Blanc ». Leur objectif : protéger l’ancienne carrière, devenue zone humide, et l’animer pour transmettre leurs connaissances des lieux.  La tuilerie exploita l’argile jusque dans les années 80. C’est à partir de ce moment-là que la nature a fait son retour, sur un paysage façonné par l’homme, pour transformer le lieu en une zone sauvage où vivent une incroyable faune et flore. «  Le challenge ici, c’était de réussir à ce que l’ancienne carrière soit un espace riche en biodiversité : c’est réussi ! ». Et si vous avez de la chance, peut-être entendrez-vous le chant d’une espèce protégée, le crapaud sonneur à ventre jaune

Jacques Borzo

« La douce musique de Cajarc »

Le chapeau, pour l’élégance, la curiosité dans le sac, le coup de cœur pour Cajarc. Originaires de Paris, Jacques et sa femme vivent dans le village depuis longtemps. Il y a d’abord eu la création de l’école de musique, qui, aujourd’hui encore, fait partie des nombreux acteurs qui dynamisent la ville de Cajarc. Maire à deux reprises, Jacques est fier de cette commune de 1200 habitants, vivante et attractive. « Depuis toujours, Cajarc est une ville éveillée, en mouvement ». La visite avec Jacques, c’est un voyage dans le temps : « Ce que j’aime, c’est faire une visite de la création de Cajarc à nos jours, avec une note d’humour pour captiver le visiteur ». Il y a toujours « une anecdote croustillante », des notions historiques aussi, « ici ça chauffait ! », l’envie de partager la beauté des ruelles, la présence de l’art, la douceur de vivre. Quand la visite se terminera, il vous arrivera peut-être de vous imaginer vivre ici, dans ce coin à la fois préservé, pittoresque et chaleureux. Et peut-être qu’un jour, vous y reviendrez pour toujours !

Marie-Hélène Pottier

« Une lecture de l’histoire par les paysages. »

Dans un écrin de verdure, au milieu des fleurs, des chênes et des châtaigniers, Marie-Hélène vous attend à la porte de sa maison bâtie dans la pierre de grès local. Elle vous embarque très vite dans une visite qui vous évoquera, du passé à nos jours, la vie sur la colline du Metge et la présence de Figeac que l’on aperçoit tout proche, en bas du chemin. Historienne de formation, c’est en compagnie de l’ancien cadastre et du recensement des habitants, « on ne se refait pas », qu’elle vous fait partager l’âme des lieux. Puis vient l’heure d’enfiler ses chaussures de marche pour traverser les champs et les bois, s’arrêter observer les genêts, la bruyère, le serpolet. Nous apercevons les premières habitations, alors les archives prennent vie dans les mots de Marie-Hélène. « Ces ruines de maison ? Elles étaient occupées par les saisonniers qui entretenaient des parcelles de vignes et de châtaigniers, propriété des habitants de la ville ». Marie-Hélène connait les anecdotes du coin, l’histoire familiale de ces maisons situées sur « la côte longue de Seyrignac », ancienne route qui menait à Aurillac . « Ici, il y a toujours eu une symbiose entre la ville et les collines environnantes ». Il ne vous reste qu’à écouter votre curiosité et tenter l’expérience de cette visite insolite, entre nature et patrimoine.

 

 

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