Curiosité à voir sur les voies de Saint-JacquesCuriosité à voir sur les voies de Saint-Jacques
©Jérôme Morel
Un héritage jacquaireà préserver

Curiosités sur les voies de Saint-Jacques

Le Pays d’art et d’histoire Figeac, Vallées du Lot et du Célé est traversé par trois chemins conduisant vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Le long de l’itinéraire principal, la voie du Puy et de ses variantes, la voie du Célé et la voie de Rocamadour, de nombreux monuments et témoignages du passé nous invitent à la découverte. Certains de ces éléments culturels majeurs sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco comme le dolmen de Pech-Laglaire II à Gréalou dominant les Causses du Quercy, l’hôpital Saint-Jacques à Figeac, ainsi que deux tronçons de sentier allant de Montredon à Figeac (18 km) et de Faycelles à Cajarc (25 km) classés pour la qualité de leurs paysages préservés et le petit patrimoine.

De chapelles

en chapelles

De nombreuses chapelles situées le long des voies de Saint-Jacques sont une invitation à découvrir des dévotions ancestrales et des biens patrimoniaux secrets :

  • GR65 : la chapelle Notre-Dame-de-Pitié, une piéta du XVIe siècle à Montredon
  • GR65 : la chapelle Sainte-Marie-Madeleine de Guirande à Felzins avec ses peintures murales du début du XVIe siècle
  • Proche du GR65 : la chapelle Notre-Dame du Mas-du-Noyer à Faycelles, dévotions autour d’une statue de la Vierge suite à une apparition au XVe siècle
  • GR65 : les chapelles des Mariniers et de la Capelette à Cajarc
  • Proche du GR 651 : la chapelle Notre-Dame du Roc-Traoucat à Sauliac-sur-Célé avec la Vierge Noire dans une chapelle troglodytique
Les grands

monuments

De même dimension que son abbaye mère Sainte-Foy de Conques, l’église paroissiale Saint-Sauveur à Figeac accueillait au Moyen Âge les prières des moines et les dévotions de nombreux pèlerins. Une architecture marquée par l’art roman et l’art gothique nous offre des éléments caractéristiques tels que de somptueux chapiteaux romans du XIe siècle ou une salle capitulaire du XIIIe siècle, Notre-Dame de Pitié, ornée d’un décor baroque majestueux.

A Espagnac-Sainte-Eulalie, lové au creux d’un méandre du Célé, le prieuré Notre-Dame de Val Paradis  du XIIe siècle est couronné d’un clocher exceptionnel : une tourelle carrée en colombages de bois, coiffée d’un toit pyramidal en lauzes. Le prieuré a accueilli une centaine de religieuses, des chanoinesses augustines.

Dominée par de hautes falaises dorées, l’abbaye bénédictine de Marcilhac-Sur-Célé a donné naissance au village au Xe siècle. Ce riche monastère se dote au XIIe siècle d’un ensemble monumental organisé autour d’un cloître. Très puissante au XIe siècle, l’abbaye fut ruinée à deux reprises par les guerres. Elle a conservé une partie de ses remparts, une haute tour carrée ainsi que d’imposants chapiteaux romans.

Le dolmen de Pech Laglaire

à Gréalou

Installé sur l’un des points culminants du causse de Gréalou, entre vallées du Lot et du Célé, le dolmen de Pech Laglaire II est surprenant. Ce monument mégalithique, classé au patrimoine mondial de l’Unesco se situe sur le GR®65, sur la section de sentier de Faycelles à Cajarc, inscrite au même titre.

Ce dolmen, de type caussenard, présente une chambre sépulcrale quadrangulaire qui conserve ses deux orthostates, sa dalle chevet et sa dalle de couverture. Ses dimensions atteignent plus de 3 mètres de long pour environ 1,50 mètres de large. Ce monument lithique est situé à proximité d’une croix de chemin en pierre sans doute d’origine médiévale.

Situé à 200 mètres plus au sud, le dolmen de Pech Laglaire III est encore dans son tumulus.

Super-Cayrou

à Gréalou

À Gréalou, Super-Cayrou vous accueille sur la colline de Pech Laglaire.  Cette œuvre d’art-refuge en pierres sèches est la première du parcours artistique à ciel ouvert « Fenêtres sur le paysage » sur le GR®65.

De là, des paysages à couper le souffle, des falaises du Célé aux monts du Cantal…  et la promesse de nuits incroyables sous le ciel étoilé des Causses du Quercy.

L'hôpital Saint-Jacques à Figeac

Patrimoine mondial Unesco

Autrefois lieu de charité sur les chemins des pèlerinages médiévaux, l’hôpital Saint-Jacques est aujourd’hui un édifice de style classique édifié aux XVIIIe et XIXe siècles, organisé autour d’une vaste cour d’honneur, sur laquelle s’élève aussi une chapelle reconstruite au milieu du XIXe siècle, conservant des vestiges médiévaux. Au Moyen Âge, l’hôpital Saint-Jacques également appelé hôpital d’Aujou était l’un des cinq établissements figeacois voué à l’hospitalité et à la charité chrétienne. Cet ancien hôpital demeure le Centre hospitalier en activité de Figeac et n’est donc pas ouvert à la visite.

L'hôpital Beaulieu

à Issendolus

À Issendolus sur la voie de Rocamadour, balisé GR®6, un prieuré de dames hospitalières de l’ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem a accueilli du XIIIe siècle à la Révolution, malades, démunis et pèlerins sur cette route reliant les sanctuaires de Figeac à Rocamadour. Aujourd’hui, l’hôpital Beaulieu est en ruine mais conserve sa salle capitulaire du XIIIe siècle.

Sainte Fleur, religieuse de l’hôpital au XIVe siècle, à qui l’on attribua de nombreux miracles, est désormais vénérée dans l’église d’Issendolus.

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